Êtes-vous assez forte dans la vie ?
Avez-vous déjà entendu votre entourage, les médias ou même vos séries préférées tenir ce genre de propos :
- Il faut être forte dans la vie.
- Tu n’as besoin de personne pour avancer.
- Redresse la tête et avance sans te poser de questions.
- Ne t’écoute pas, sois la meilleure.
- Soit la plus forte de ta classe, de ta promo / plus performante que ton-ta prédécesseur ou collègue.
- Ne montre surtout pas ta vulnérabilité ou tes faiblesses.
- Les faibles tombent, les forts triomphent (celle-ci un peu mélodramatique, je vous l’accorde.)
- Blinde-toi, ne montre pas que cela t’a touché.
- Passe au-dessus, laisse glisser, l’important c’est de les impressionner.
Je conversais récemment avec une femme active qui me partageait ces expériences professionnelle qui avaient détérioré sa confiance en elle. Puis elle a conclu en disant « il faut être forte dans la vie, je vais aller bien »
Up up up … Forte ? Est-ce véritablement la qualité recommandée ici ?
« Être forte », une valeur omniprésente pour les femmes actives d’aujourd’hui.
Et pour un tas de bonnes raisons.
Cependant je m’alarme sur l’importance qu’on donne à ce terme, qui sonne à mon oreille comme une désagréable obligation. Et d’autant plus lorsque nous traversons une période difficile.
La définition que nous lui donnons est dangereusement incomplète, puisqu’elle est associée à des qualités comme la rapidité, la puissance, l’action ou le détachement.
Ce qui implique un comportement et une manière d’agir qui peut vous être néfaste. Comme par exemple ne plus savoir vous écouter et exprimer ce que vous ressentez, vous dévaloriser lorsque vous ne répondez pas au standard de la superwoman ou encore quand vous rompez toute connexion avec votre intuition et vos envies.
Je rencontre beaucoup de femmes pour qui être forte dans la vie, envers et contre tout reste LA clé de la réussite ou de l’admiration.
Changeons les règles.
Finalement dans la conscience collective “être forte dans la vie” c’est rester dans le mental, se dissocier de ses émotions et des qualités comme l’empathie, l’écouter active, l’expression de ses besoins ou encore le non-jugement.
Je viens de raccrocher avec une de mes clientes (C’est d’ailleurs elle qui m’a inspiré cet article, merci chère pépite !)
Il y a 6 mois elle m’expliquait « je me protège depuis des années de mes émotions », « mon entourage pense que je suis dure et c’est pour moi un compliment. »
L’état des lieux ? Son corps avait rétabli la connexion, malgré elle, avec des symptômes pas très très agréables.
6 mois plus tard elle me partage « je pensais être forte, mais j’étais en résistance. Aujourd’hui je suis forte parce que j’ai des armes naturelles pour m’aider comme mes émotions, ma conscience, mes valeurs et mon corps. »
Cette femme est devenue aussi sensible, vulnérable que courageuse, puissante et inarrêtable.
Elle s’est reconnectée au réel, à la vie.
Mépriser ou nier votre corps et vos émotions grignote peu à peu votre estime personnelle. Donnez-vous de l’importance et de l’attention !
Pensez-vous vraiment que la paix intérieure se trouve en passant en force et en serrant les dents constamment ? Et si vous le croyez, demandez-vous si la balance bénéfice/préjudice en vaut-elle vraiment la peine ?
Ressentez-vous le besoin de vivre dans l’équilibre de vos 3 C = Cerveau, Coeur et Corps ?
Vos émotions et votre corps commence-t-ils déjà à se faire entendre ? Alors cet accompagnement est fait pour vous.